Vincennes, le mercredi 16 avril 2025

ASPHYXIE DÉMOCRATIQUE DANS LES PETITES COMMUNES

Nous connaissons trop bien la tendance de notre administration à vouloir tout contrôler ! L’omnipotence de l’État continue son œuvre, cherchant sans cesse à reprendre la main sur les institutions qui lui échappent.

Aujourd’hui, la cible est toute trouvée : les communes de moins de 1 000 habitants.

Depuis la loi du 17 mai 2013, le scrutin y était majoritaire, plurinominal à deux tours. Ce système offrait une grande liberté : un candidat pouvait se présenter seul ou sur une liste, complète ou non, sans obligation de parité (homme/femme), et les électeurs pouvaient modifier les bulletins à leur convenance (ajouts, suppressions, panachage), sans que cela n’entraîne la nullité du vote.

Il était même possible de se déclarer candidat uniquement pour le second tour, sous certaines conditions.

Autant d’avantages qui permettaient à ces communes de faire vivre la démocratie locale dans la sérénité et le respect des réalités de terrain.

Mais aujourd’hui, après validation par le Conseil constitutionnel, tous ces acquis vont disparaître, au nom d’une homogénéisation des modes de scrutin.

Est-ce vraiment le moment ?

Comment peut-on prétendre aider ces communes alors que de nombreux maires hésitent à se représenter ? Submergés par les responsabilités, constamment sollicités par les administrés, et abandonnés par l’État dans des domaines clés (sécurité, école, santé...), ils doutent de leur engagement futur.

Ces mêmes doutes pèsent sur les volontaires pour constituer des listes. Qui veut encore s’exposer, sans protection, dans un système qui semble les lâcher ? Un État qui ne soutient pas ses élus alimente la défiance… et l’abstention.

Reconquête Val-de-Marne dénonce cet alignement dogmatique.

Mais l'objectif est-il simplement technique ?

Non. Car derrière cette réforme se cache une stratégie : mettre sous tutelle ces communes jugées « rebelles » ou « inutiles », car trop petites pour les technocrates.

Et si elles n’arrivent pas à appliquer ces nouvelles règles ? L’État aura tout loisir de les regrouper dans des entités plus grandes, comme les communautés de communes.

Une fois de plus, cette décision injuste étouffe la France locale sous une administration tentaculaire. Notre pays n’en peut plus de ses couches bureaucratiques.

Solidarité avec nos villages, nos maires, nos habitants !

Rejoignez Reconquête pour défendre nos territoires et nos traditions.

Soutenez Éric Zemmour, qui veut remettre l’église au centre du village.

Participez avec nous à la grande œuvre de reconstruction nationale !

Rémy LONGETTI
Délégué départemental du Val-de-Marne




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